Wall of Death
Les parisiens de WALL OF DEATH, trio formé en avril 2010, par Gabriel Matringe (chant, guitare, sitar), Brice Borredon (claviers, chant) et Adam Ghoubali (batterie) font mouche avec ce premier album étonnant de maturité.
Puisant leur inspiration autant dans les racines du psychedelisme américain (Electric Prunes, 13th floor elevator, Velvet) qu’anglais (Pink Floyd, Soft Machine, Jesus & Mary Chain), WALL OF DEATH nous transporte dans une même chanson du désert de la Death Valley, aux bocages des côtes britanniques.
Et puis, il y’a ce chant si particulier, évanescent, qui auréole de mysticisme et de mélancolie ce premier album. Déluge de guitare, Batterie lourde, claviers trippés, des titres vibrant, pour une ode au jour naissant qui serait célébrée par des moines sous acide. L’orgue vintage Farfisa sur cabine Leslie, les synthés spaciaux de Brice, et la 12-cordes Burns martelées par Gabriel sont devenus autant d’armes de destruction massive aux mains du jeune groupe.