Timothée Joly

Accueillir la musique de Timothée Joly, c’est entrer dans un monde à la fois vaporeux et onirique, à mi-chemin entre l’ombre et la lumière, où des harmonies emplies d’espoir s’entremêlent à des textes teintés de spleen. « Ma musique est à l’image de ma personnalité : très contradictoire », commente l’intéressé. « D’ailleurs, la chose la plus dangereuse dans ma vie, c’est peut-être de ne faire aucune distinction entre ma musique et moi-même. »

Conçue comme une extension de ses pensées, de ses tourments, la musique arrive relativement tôt dans la vie de Timothée Joly. Originaire du 15ème arrondissement de Paris, le garçon s’y intéresse sérieusement dès l’âge de 13 ans, lorsqu’il découvre l’existence de GarageBand par le biais de son frère. Grisé par cette révélation, le jeune Timothée apprend alors à produire, seul sur son ordinateur, à trouver ses marques, et de ces expérimentations naissaient bientôt ses premiers titres, qu’il dévoile sur SoundCloud à partir de 2013.

En 2007, en parallèle de ses études en sound design de jeux vidéo, l’artiste en devenir se met à partager une série de singles qui, peu à peu, posent les bases de sa pop introspective et mélancolique, faite d’effets vocaux, de mélodies futuristes, accompagnée d’une esthétique hyper-réaliste. Parmi eux : « . », « Beauxarts2 (Jtmquandmême) », « T.T Est FMR », et surtout « Le Parfum des filles », son morceau le plus streamé à ce jour.
Désireux de confirmer son statut de nouvelle figure de la pop française, Timothée Joly est de retour avec un nouvel EP conçu à Berlin : PLASTIQUE (Europe). Introduit le 10 décembre dernier par le single « Un Cœur » et son clip signé Kevin Elamrani-Lince, ce cinq-titres est une véritable une mise à nue, qui nous invite à explorer plus en profondeur toutes les facettes du chanteur et producteur – les plus solaires comme les plus obscures.

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