Petit Biscuit
Le grand public ne le connaît pas encore, mais l’expression “grand public” a-t-elle encore un sens quand plusieurs millions d’internautes sont déjà venus écouter les titres hypnotiques de Mehdi Benjelloun, alias Petit Biscuit ?
Les examinateurs du bac ne le connaissent sans doute pas non plus, mais ils ont une bonne excuse : le jeune Rouennais n’est qu’en première.
Mais ce fan de Nils Frahm, repéré sur les InrocksLab, reçoit déjà ici la mention “très bien”, grâce à une poignée de plages de sable d’or, qui évoquent le psychédélisme doux et languide de Flume comme la mélancolie tenace de The xx.
Très rare encore sur le circuit live, le jeune homme est pourtant déjà pourchassé par les plus importants agents et labels en Europe et maintenant aux Etats-Unis, qui flairent peut-être dans ces traitements obsédants et finalement assez pop des voix, une suite logique et toujours plus jouvencelle aux tubes de Disclosure.
Car on connaît tous cet adage normand : Petit Biscuit deviendra grand.