Joseph d’Anvers
Lorsque Joseph d’Anvers ne chante pas à Nevers (dont il est originaire), il est opérateur du son pour le cinéma. Lorsqu’il ne travaille pas pour gagner sa vie, le chanteur emprunte son nom de scène à la station de métro de la capitale, et enregistre des maquettes, sans succès.
En 2005, une rencontre de hasard (Daniel Darc) l’incite à persévérer. La même année, une compilation (celle du magazine Les Inrockuptibles) attire l’attention sur son petit monde en chansons.
Un contrat sur le label Atmosphériques, et la production de Jean-Louis Périot (Les Valentins) permet l’enregistrement dans un studio bruxellois d’un premier album, Les Choses en Face, riche d’un duo avec Christophe Miossec sur « La Vie est une putain ». Les chansons sont d’inspiration folk (on évoque Dominique A), et le succès présent à l’appel. Puis, Joseph se résout à quitter la parisienne Goutte d’Or.