Arthur ELY

Un enfant du siècle. Mais pas de n’importe lequel. De ce XXIe foisonnant où les frontières musicales s’effacent, et où les styles se mélangent sans tabous sur les playlists des millenials. Arthur Ely incarne le parfait reflet de cette jeunesse curieuse jonglant en un clic du hip-hop à la chanson en passant par l’électronique ou le rock.
Jusqu’à quinze ans, sa vie tourne quasi exclusivement autour du tennis avant qu’un grave accident mette fin à ses velléités de professionnalisme. Pas le genre à faire les choses à moitié, Arthur se met alors frénétiquement à la guitare qu’il “ponce pendant deux ans”.
C’est en côtoyant le producteur Jacques, roi de la bricole électronique de haut vol, strasbourgeois tout comme lui, qu’Arthur devient un adepte des machines, sans pour autant délaisser la six cordes que l’on retrouve, électrifiée ou pas, sur nombre de ses compositions. Un moment clé où il se met aussi à écouter du rap, lui qui a été bercé plutôt par le rock ou la soul.
Repéré fin 2018 avec son premier EP Standard, ce jeune homme charismatique de 23 ans affirme une personnalité hors norme, mi-chanteur mi-rappeur. Ses textes à la mélancolie poisseuse, sont toujours sauvés de la dépression fatale par un humour ravageur.

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