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Alexis HK

Alexis HK, né Djoshkounian le 2 avril 1974, ne fait pas état de son enfance : garçon discret au regard tendre, il exprime sa personnalité dans des chansons qu’il présente dans les bars parisiens après son travail. Sa rencontre avec le producteur Olaf Hund, du label Musiques Hybrides, le conduit à l’enregistrement d’un premier album encore artisanal (« symbolique » selon ses dires), en 1997, le bien-nommé Anti-Héros Notoire, publié sous le nom d’Alexis Ashka.
Concerts et chansons s’enchaînent avec ses musiciens jusqu’en l’an 2000 et la préparation d’un deuxième essai. Belle Ville, sorti initialement en 2002 est repris sur la major EMI en juillet de l’année suivante. La carrière d’Alexis HK semble prendre tournure en tant que découverte du Printemps de Bourges et des Francofolies de La Rochelle cette année-là.
En novembre 2004 sort L’Homme du Moment, album plus extraverti sur lequel il invite le guitariste Sébastien Martel et la chanteuse norvégienne Silje Grepp. La tournée conséquente débouche sur C’Que T’es Belle en Live (2005) qui met fin à son contrat. Tel un pélerin, Alexis HK repart sur les routes et diversifie ses activités entre un spectacle consacré à Jacques Brel à Cannes et un atelier d’écriture.
Au printemps 2008, il entame une tournée avec Renan Luce, qu’il invite sur un titre de son album en cours (« Thanks for the Add »). Celui-ci, Les Affranchis, paraît en mars 2009 et dévoile un chanteur dont le style lucide et sans complaisance fait mouche à plusieurs reprises (« La Maison Ronchonchon » ou « Chicken Manager »). Dans son cinquième album Le Dernier Présent paru en 2012, Alexis HK montre une facette tout aussi mordante, aplanie sous une couche de vernis classique et mélancolique. Ses amis Renan Luce et Benoît Dorémus l’accompagnent sur « Ignoble noble ». Il faut ensuite attendre l’été 2015 pour voir Alexis HK réapparaître sous les traits d’un compositeur de musique de film pour le premier long-métrage de Marie Belhomme, Les Chaises musicales, dans lequel joue Isabelle Carré.

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