Thylacine
Thylacine c’est le nom savant du loup de Tasmanie, une espèce éteinte depuis 70 ans. Un mot précieux et délaissé que William Rezé a choisi d’apprivoiser pour donner corps à son electronica progressive et vaporeuse. La soif de liberté est inscrite dans ses gènes et l’a toujours poussé à explorer de nouveaux horizons musicaux.
A 6 ans, William Rezé commence la musique dans la classe de saxophone du conservatoire d’Angers avant de se tourner vers le jazz et l’improvisation, puis de découvrir la scène dans plusieurs groupes au collège et au lycée. Solitaire, il se serait bien vu enfermé dans un studio à composer de la musique de films, mais peu après son arrivée aux Beaux-Arts en 2011, il réalise que la musique électronique pourrait bien être l’écrin idéal à ses rêveries intimes.
Ne craignant pas le danger, il joue le plus possible, improvise, n’hésite pas à sortir son sax alto et fait corps avec sa musique pour ne pas être l’esclave des machines. Les projections graphiques réalisées par Laëtitia Bely rappellent les reflets sombres de Soulages et brouillent encore plus la frontière entre le dancefloor et l’imaginaire. Il fait de nous les compagnons de route d’un voyage intime et sauvage au but mystérieux.