Marvin Jouno
Assis à la table, il écrit des nouvelles et pèse ses mots sur la balance des blancs.
Marvin Jouno est un chanteur-compositeur qui capture la lumière, joue avec son ombre, fait défiler la pellicule d’un film invisible au fil de ces 11 chansons pop ombrageuses et épidermiques.
Ce premier album est le voyage intérieur d’un garçon de 31 ans qui avance masqué. Dans cette auto-fiction chantée en français, Marvin se regarde dans le miroir flou du réalisateur Andreï Tarkovski, s’abreuve de littérature russe, écrit des vraies lettres d’amour, libère ses fantômes. Il pose un décors sonore, le piano nocturne fait sa mue et laisse place à des textures synthétiques lo-fi et des rythmes massifs qui nous entrainent dans les faubourgs de Londres.
Marvin Jouno possède un flow fiévreux qui souffle le feu et donne vie à des boucles électroniques gelées, il fait des chansons à contre-jour et confie ses visions fugitives à ses amis de toujours, le réalisateur et arrangeur Angelo Foley (réalisateur du dernier EP de Christine & The Queens) et à la pianiste de jazz Agnès Imbault (du groupe Juniore).