INÜIT
Que ceux qui craignaient un coup de froid sur la pop française se rassurent. Avec INÜIT, jeune groupe nantais repéré par le Shoes Benjamin Lebeau, c’est tout le pays qui tremble d’impatience.
Ils sont six, ils jouent en attaque comme en défense à la manière d’Arcade Fire, et c’est la jeune chanteuse, Coline, qui est venu structurer il y a près de deux ans l’aventure entamée au départ entre les cinq autres garçons. Une voix diaphane et puissante qui évoque Björk comme les Cocteau Twins, et qui vient à merveille se poser sur les mélodies énergiques que cette troupe met au point ensemble, sous influence de Radiohead, mais aussi d’électro ou de r’n’b, avec toujours ce souci de toucher le plus grand nombre.
De la simplicité pop aux montées sauvages, INÜIT sait jouer sur tous les tableaux avec la même envie. Qu’il s’agisse de « Dodo Mafutsi » et de ses envolées tribales, ou de l’éclatant « Anne » qui reprend les paroles d’Anne Brontë, on est touché directement au coeur par la puissance de ce jeune groupe, dont la présence sur scène est tout simplement inoubliable de sensibilité.