
crenoka
crenoka n’est pas une nouvelle venue, c’est une ancienne fugueuse qui revient avec un plan.
Après avoir écumé les routes, les formations collectives (Thé Vanille, Boys in Lilies), et les projets hybrides et bricolés, Nastasia Paccagnini a taillé son propre sentier, à la machette. Depuis 2019, elle sculpte aux côtés de Pierre Cheguillaume un son qui n’a pas peur de déborder : pop alternative pour cœurs en surcharge, synthés 90s, autotune doux, beats secs et aveux crus.
Chez elle, le songwriting sonne comme du journaling rythmé : pas pour faire joli, mais pour survivre. Elle parle solitude, charge mentale, féminité cabossée, colère douce, désirs trop grands pour le corps qu’elle habite. Et elle le fait avec une sincérité qui grince, une mélancolie qui danse.
crenoka, est une entité sonore DIY qui aurait lu Haraway, aimé Avril Lavigne, pleuré sur du Madonna, et ri en se cognant le gros orteil contre la commode. Ça parle à celles et ceux qui pleurent sous les strobos, à celles qui méditent en haïssant leur appli de méditation, à ceux qui n’ont plus la force d’être forts.