Zélie

Zélie arrive par hasard à la musique. Au détour, d’un « pourquoi pas ?», lorsqu’elle reçoit un ukulélé de ses potes. Au départ, il n’y avait que la danse contemporaine au Conservatoire régional, en horaires aménagés. En terminale, elle se rend compte que cette trajectoire n’est pas pour elle. Au même moment, Angèle, explose, fait l’Olympia. Zélie est dans la fosse avec son père. Puis, vient le déclic. « Je veux faire comme elle, je veux vivre cette expérience, de la scène ». Elle rejoint alors le Cours Florent, joue avec son clavier, écrit ses premières paroles.

Quelques années plus tard, à 22 ans, forte de trois EPs, « Jolis monstres », « Zélie, c’est quoi? »  et « Zélie c’est qui ? », la Parisienne se lance dans l’aventure de l’album et de tout ce qui s’en suit -répétitions, scènes et tournée. Et quel premier album pour ouvrir ce bal. Dans cet opus, épaulée par Jok’air et Mauvaise Bouche, Zélie se découvre en filigrane. Malgré ces millions de petits chocs, elle prend « le volant dans ce monde violent » (En rosalie), elle « qui voudrait dire tout à [sa] mère » (monter / descendre), qui « prépare le futur » sans sa moitié (fou)… Bref, Zélie les détourne brillamment et en fait le miroir de toute une génération.